mercredi 8 juin 2011

✩ Francoise Gilot....une muse de Picasso ✩

Françoise Gilot a suivi des études de droit, mais plus attirée par sa passion pour l'art, elle suit les traces de sa mère, une aquarelliste, et s'oriente vers le dessin et la peinture. À 21 ans elle rencontre Picasso, alors amant de Dora Maar, et deviendra sa compagne de 1944 à 1953, et la mère de deux de ses enfants, Claude Picasso (1947) et Paloma Picasso (1949). Picasso durant leur période de vie commune la représentera sous l'apparence de la Femme fleur, radieuse, solaire mais un peu hautaine. Dans le sillage de Picasso, elle continue à mener sa propre carrière de peintre. En 1964, elle publie Vivre avec Picasso, un livre relativement intime sur sa vie avec l'artiste, qui rencontrera un énorme succès (plus d'un million d'exemplaires vendus) et quelques critiques, pour l'époque, d'opportunisme. Ce livre inspirera le film Surviving Picasso.
Après sa séparation d'avec Pablo Picasso, elle épouse le peintre Luc Simon, dont elle a une fille, Aurélia. En 1970, elle se marie avec le docteur Jonas Salk, pionnier de la vaccination de la poliomyélite, qu'elle a rencontré l'année précédente par l'intermédiaire d'amis communs à La Jolla en Californie, et avec qui elle vivra jusqu'à sa mort en 1995.
Peignant douze heures par jour, elle expose ses œuvres à New York, en Californie et à Paris.
Source: Wikipédia 

© Robert Doisneau



Françoise Gilot with Picasso & Nephew Javier Vilato on the beach at golfe-juan, france by Robert Capa, 1948





"Portrait de Françoise"
1946

Robert Doisneau - Picasso et Francoise Gilot (1952)


Françoise with a bow in her hair, 1946

Picasso & Françoise by Robert Capa, 1951


Françoise Gilot and Pablo Picasso in Villauris, France
photographed by Gjon Mili for LIFE Magazine, 1949

Portrait de femme (Françoise Gilot)"
1944
"Tête de femme (Françoise Gilot) 1"
1945

 Rencontrer une femme ? Aventure difficile dans une civilisation en malaise, ravagée par l'épidémie féministe. Femme : espèce en voie de disparition, transformée en fossile vivant avant d'avoir pu exister. N'être femme à Marseille et rencontrer, à San Diego, à l'extrême Occident, un demi-siècle après, une "sœur océane", c'est affaire de destin, plutôt que de hasard. Il y aura fallu la guidance poétique et l'endurance femelle ; il y aura fallu cette lente remontée de la mer prostituée jusqu'aux eaux pacifiques, d'un port à l'autre, de la naissance à la maturité, du passé au futur, anabase et exil. [...]
[...] A La Jolla, dans l'enceinte de l'atelier de Françoise Gilot, j'ai vu une centaine de toiles, une infime partie de son œuvre seulement. Question de lieu, question de temps. Dix heures par jour, en moyenne, d'un travail acharné, sur plusieurs décades. La peinture ininterrompue, abondante, multiple. Travail du lieu, travail du temps. Le lieu y enlace le temps. Le corps antérieur, la chair précoce de l'artiste, plutôt que sa mémoire, s'y exerce, dans une langue de silence, par séries. [...]

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