Après sa séparation d'avec Pablo Picasso, elle épouse le peintre Luc Simon, dont elle a une fille, Aurélia. En 1970, elle se marie avec le docteur Jonas Salk, pionnier de la vaccination de la poliomyélite, qu'elle a rencontré l'année précédente par l'intermédiaire d'amis communs à La Jolla en Californie, et avec qui elle vivra jusqu'à sa mort en 1995.
Peignant douze heures par jour, elle expose ses œuvres à New York, en Californie et à Paris.
Source: Wikipédia
© Robert Doisneau |
Françoise Gilot with Picasso & Nephew Javier Vilato on the beach at golfe-juan, france by Robert Capa, 1948 |
"Portrait de Françoise" 1946 |
Robert Doisneau - Picasso et Francoise Gilot (1952) |
Françoise with a bow in her hair, 1946 |
Picasso & Françoise by Robert Capa, 1951 |
Françoise Gilot and Pablo Picasso in Villauris, France photographed by Gjon Mili for LIFE Magazine, 1949 |
Portrait de femme (Françoise Gilot)" 1944 |
"Tête de femme (Françoise Gilot) 1" 1945 |
Rencontrer une femme ? Aventure difficile dans une civilisation en malaise, ravagée par l'épidémie féministe. Femme : espèce en voie de disparition, transformée en fossile vivant avant d'avoir pu exister. N'être femme à Marseille et rencontrer, à San Diego, à l'extrême Occident, un demi-siècle après, une "sœur océane", c'est affaire de destin, plutôt que de hasard. Il y aura fallu la guidance poétique et l'endurance femelle ; il y aura fallu cette lente remontée de la mer prostituée jusqu'aux eaux pacifiques, d'un port à l'autre, de la naissance à la maturité, du passé au futur, anabase et exil. [...]
[...] A La Jolla, dans l'enceinte de l'atelier de Françoise Gilot, j'ai vu une centaine de toiles, une infime partie de son œuvre seulement. Question de lieu, question de temps. Dix heures par jour, en moyenne, d'un travail acharné, sur plusieurs décades. La peinture ininterrompue, abondante, multiple. Travail du lieu, travail du temps. Le lieu y enlace le temps. Le corps antérieur, la chair précoce de l'artiste, plutôt que sa mémoire, s'y exerce, dans une langue de silence, par séries. [...]
Quelle femme sublime !
RépondreSupprimerOui en effet une veritable muse... C'est pourquoi j'ai voulu lui rendre hommage...
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